Hei Ran est ma petite sœur. Je tiens à elle comme à la prunelle de mes yeux. Je suis très protecteur envers elle. On s’adore. On a passé toute notre enfance ensemble. A l’école je la protégeais tout le temps et je le fais toujours. Quand elle ne va pas bien elle vient me voir. Je l’ai toujours réconforté et je le ferai toujours.
Gare au premier qui la touche ! Il aura à faire à moi. Je ne supporte pas qu’on la touche, ni qu’on lui fasse quoique ce soit. Dans ce cas-là je deviens agressif. Eh oui ! Un grand frère se doit de protéger comme il faut sa petite sœur.
On vit toujours ensemble, mais cela ne me dérange pas du tout. Au moins je peux prendre soin d'elle et m'assurer qu'elle va bien.

Leur rencontre fut pour le moins « percutante », si bien qu’Hei Ran fit une vilaine chute ce qui lui valut un traumatisme crânien. Léonis, qui avait pour habitude de venir ici pour ses tests d’Hoverboard, ne s’attendait pas à croiser quelqu’un. On peut dire qu’Hei Ran était au mauvais endroit au mauvais moment. Léonis avait fait une erreur, il en était bien conscient et comptait bien la réparer. Il allait payer les soins et s’assurer qu’elle retourne chez elle en un seul morceau. C’était selon lui la moindre des choses, même s’il s’agissait d’une pauvre. L’attachement d’Hei Chun envers sa petite sœur lui rappela l’amour qu’il portait à Mia Ni, ce qui le conforta dans son choix de payer les soins. S’il y a bien une chose à laquelle Léonis ne s’attendait pas en arrivant à l’hôpital, c’était bien le bilan des médecins sur l’état de la jeune fille. Pas par rapport à son traumatise crânien, mais plus sur l’absence de sa puce. Il s’agissait donc d’une résistante ? Même si cela peut paraître fou, Léonis paya le silence des hommes présents et ainsi, falsifia les résultats. Une once de sympathie envers ces deux jeunes ? Pas exactement, disons plutôt qu’il avait pour ambition de les espionner en utilisant Hei Ran comme gps. On allait la soigner, lui mettre une nouvelle puce et Léonis espérait bien qu’elle le guide involontairement droit chez les résistants.