S'agit-il de la nouvelle génération des sorciers ? Mais après tout, les magiciens ont-ils réellement existé un jour ?
Apparut il y a de cela près d'une
centaine d'années, les premiers Vëohts ont rapidement inspiré la crainte et le mécontentement de mère nature aux yeux des Humains.
Mis en quarantaine en moins de temps qu'il n'en fallut pour le remarquer, cette nouvelle race d'Humain,
née d'une surexposition à la pollution et aux radiations extérieures, devint l'objet de convoitise numéro un des riches de la bulle. C'est cette surexposition qui a entraîné des
mutations chez ce genre humain donnant ainsi naissance à des « dons », pouvant se révéler être physique ou psychique. Comme par exemple la capacité de contrôler les éléments tels que le feu, l'eau, l'air et la terre ou encore celle de lire dans les pensées. Ces dons vous rendent différents,
certains Humains rejettent leurs enfants Vëohts, ayant peur d'eux,
d'autres au contraire, sont fiers d'avoir un enfant qui va pouvoir mener une vie digne de ce nom. L'une des caractéristiques propres aux Vëohts est le
changement de couleur de leurs iris quand ils ont recours à leurs pouvoirs. Passant d'une couleur banale à une
teinte dorée et pure, nul ne peut se tromper en voyant le phénomène s'opérer, un spectacle à la fois surprenant et terrifiant. Leur seconde particularité, et sans doute la plus connue aux yeux de tous, est leur capacité à extraire l'énergie des objets récoltés hors de la bulle.
Kwang Yeon a tout de suite vu en ces jeunes une terrible menace pour son empire ainsi qu'un immense potentiel à exploiter. C'est alors que du travail fut proposé à chaque Vëoht ;
en fonction de leur don ; qui pourrait leur permettre de sortir des quartiers pauvres dont ils sont issus afin de les aider à mener une vie meilleure. Il s'agissait bien évidemment d'un doux mensonge, seule la soif de pouvoir motivait les bonnes actions du Dictateur envers ce peuple meurtri.
couscous saucisse. Certains Vëohts, dont le pouvoir pouvait se révéler trop puissant ou destructeur, étaient quant à eux immédiatement envoyés dans des camps d'entraînement pour devenir des
combattants d'arène appréciés du peuple, ou encore des bêtes de foire. Une manière à la fois subtile et radicale de protéger ces précieux guerriers, ne laissant ainsi aucune chance aux résistants de mettre la main sur de telles armes.