Jadis fut un temps où de jeunes gens plus courageux les uns que les autres allaient s’affronter dans des combats sanglants afin de remporter un titre honorifique. Titre que l'on oublierait par la suite…Ces jeux, datant de l’antiquité de nos plus lointains ancêtres, ont été réimplantés à Hëilisah par Kwang Yeon afin de divertir ses loyaux sujets et d’inspirer la crainte à travers les rangs de ses ennemis.  A ce jour il existe trois grandes arènes : le Deathmatch, le Survival Fighting et pour finir, la plus jeune d’entre elles, la Victory’s Banner. Toutes ont des règles bien précises et un rôle capital dans le bon fonctionnement de la vie à Hëilisah.

Les arènes se trouvent au dessus de la bulle, elles sont également protégées par un bouclier mais pour y accéder, il faut emprunter un ascenseur, étant assez grand pour accueillir plusieurs personnes en même temps. L'intérieur de l'arène est organisé tel un stade olympique, aussi vaste et imposant. De par sa taille titanesque, les créateurs ont installé de nombreuses caméras à des points stratégiques de la bulle. Ainsi, les moments les plus croustillants sont rediffusés sur de grands hologrammes, permettant aux spectateurs de mieux suivre les combats. Des décors peuvent être modélisés à l’infini, pour un combat, on peut se trouver dans un désert, une forêt ou encore une terre volcanique. Les spectateurs quant à eux peuvent voter pour le climat ou lieu de leur choix. La seule limite à cette modélisation étant l’imagination des ingénieurs chargés du bon déroulement des arènes.

Les combattants que l’on retrouve au centre même de ces arènes, ont tous été formés dès leurs plus jeunes âges. Beaucoup sont des Vëohts, mais certains Humains le sont également, leurs vies étant toutefois plus souvent mise à l’épreuve. Tout le monde peut choisir d’être combattant, mais si vous le devenez, vous pouvez dire au revoir à votre ancienne vie, vous ne vivrez que dans un monde de règles et d'entrainements. Mais la vie de combattants d’arène est loin d’être aussi déplaisante qu’elle n’en a l’air, bien au contraire. De véritables stars de la bulle, ils sont respectés et crains de la plus part des habitants normaux. Logeant dans un immeuble spécialement conçu à leurs images, la nourriture y est abondante et vous aurez une vue imprenable de la bulle depuis les quartiers riches. Vous habiterez dans un appartement à votre nom digne d’un prince et passerez obligatoirement chez un styliste afin de peaufiner votre image. Plus un combattant est apprécié des spectateurs, plus les sponsors se font nombreux et plus son espérance de vie s’en voit allongée. Vous l’aurez compris, le niveau de vie est agréable, bien meilleur qu'à Yälisah en tout cas. Mais si vous êtes un simple humain, vous devez bien comprendre que mourir à chaque combat est une possibilité à ne pas négliger.

Les règles qui régissent ces jeux ne peuvent être transgressées sous peine de terminer vos jours au milieu d’un deathmatch, dont vous ne serez malheureusement jamais le héros.

Infos sup : Places limitées pour les combattants d'arène (6 pour commencer - il en reste 5).

Plusieurs équipes brandissant leurs drapeaux avec arrogance et assurance, pourtant une seule remportera la Victory’s banner et sera auréolée de gloire. Autrefois crée dans l’unique but d’assouvir les pulsions primaires des grandes figures d’Hëilisah ; voulant à tout prix entrer dans des arènes pour croiser le fer en compagnie de Vëohts surentraînés ; aujourd’hui il s’agit sans doute de l’arène la plus attendue et la plus appréciée du mois. Contrairement à ses deux sœurs, elle est la moins sanglante et la plus tactique, les participants étant pour la plupart des gens extrêmement influents et précieux aux yeux de la corporation, aucune perte n’est tolérée tout au long de ce tournoi.

Les règles y sont nombreuses, mais n'en sont pas pour autant étouffantes.
A chaque début de partie plusieurs équipes de trois combattants au maximum devront être crées. La victoire se décide quasiment sur la composition de votre équipe, il s'agit donc de l'une des étapes les plus importantes. Les plus perspicaces ou les plus réalistes engageront deux Vëohts comme accompagnateurs alors que d'autres, adeptes des montées d'adrénalines, préféreront y aller avec un seul. Sachez qu'il n'est en aucun cas obligatoire d'avoir un Vëoht dans l'équipe, mais il est évident que cela augmentera considérablement vos chances de victoire et de survie.

Par la suite, chaque équipe se verra attribuée un drapeau et devra alors désigner un porteur, son rôle étant de préserver ce drapeau des assauts des autres équipes. Éradiquer les concurrents avant de brûler leur drapeau, voilà le principal objectif de ce tournoi et pour ce faire, tous les moyens sont bon : arme à feu, arme blanche ou encore don de Vëoht. Basée sur un système de point, dès qu'un drapeau adverse est brûlé, un point est alors accordé à l'équipe en question. Lorsqu'il ne restera dans la course que deux équipes encore debout, tout du moins deux drapeaux indemnes, les participants de chaque équipe s'affronteront en un contre un, suite à un tirage au sort. Le combattant sortant vainqueur de son duel rapportera immédiatement un point supplémentaire à son équipe et comme vous l'aurez compris, l'équipe ayant accumulé le plus de points remportera la partie et les Vëohts présents dans l'équipe gagneront quant à eux une semaine de repos loin des arènes.

Il s'agit bien évidemment de la version officielle, derrière cette belle façade se cache la dure réalité, bien plus rude et plus barbare. Pour les Vëohts, cela représente à la fois un moyen de régler les différents qui auraient pu se créer entre combattants, mais également un moyen subtil de se venger des humains qui osent pénétrer sur leur terrain de jeu. Qui a-t-il de plus jouissif que de taper ensemble sur l'un des piliers d'Hëilisah ? Rien du tout. Les pertes ne sont certes pas tolérées, mais les accidents eux peuvent arriver. Depuis le lancement du projet, cinq humains ont trouvé la mort dans cette arène. Il faut donc savoir que la Corporation n'est en aucun cas responsable des amputations ou brûlures qui pourraient survenir tout au long de ce jeu. Si vous décidez de participer, préparez-vous à l'idée de devoir y laisser quelques morceaux.

Le sang par le sang. Adepte des exécutions publiques ? Le Deathmatch est fait pour vous. Conçu par Kang Yeon en personne pour purger les prisons de ces vermines, ce jeu barbare a rencontré un franc succès auprès des différentes classes sociales. Voir le meurtrier de son fils ou encore le violeur de sa fille mourir dans d'atroces souffrances au milieu d'une arène, n'est-ce pas-là un châtiment légitime réservé à toutes les abominations de ce monde ? Certains approuvent, alors que d'autres réprouvent, mais tous déposent leur regard sur les horreurs qui s'enchaînent dans cette arène, car au fond d'eux-mêmes se cache ce que l'on appelle couramment chez l'être humain, l'appel du sang.

Avant chaque Deathmatch, les spectateurs choisissent un ou plusieurs combattants Vëohts, qui représenteront alors la voix du peuple et qui seront enfermés dans l'arène en compagnie d'innombrables prisonniers comme bêtes sauvages, leur but : exterminer tout être vivant. La rapidité de cette arène est principalement due à la proximité des combattants, entrainant un enchaînement de combats violents et sanglants, ne laissant aucun répit aux prisonniers. Pour un Vëoth, être désigné par le public pour combattre lors d'un Deathmatch est à la fois un grand honneur et une malédiction. Pour un Humain, il s’agit du point de non-retour, une fois dans l'arène il ne pourra plus jamais en ressortir vivant.

Mais derrière cette belle justice se cache le vice. Chaque deathmatch demandant au minimum une quinzaine de prisonniers, certains dont les crimes n'étaient que minimes, ont tout de même terminé par maculer sable de l'arène avec leur propre sang.

Voir des combattants suréquipés s’entretuer est une chose amusante, mais les lâcher au beau milieu d’une vaste arène avec pour seules armes une allumette et du fil dentaire, ça l’est encore plus. Le mot d’ordre de cette arène : survivre ; aux autres comme à la nature. Pour ce faire, tous les moyens sont bons : alliance pour les plus rusés, cachette pour les plus peureux et affrontement direct pour les plus impatients. Tout ce qui compte c’est d’être le dernier debout et cela, qu’importe votre état de santé à la fin du jeu.

Afin de corser un peu les choses de nombreux animaux, vivant habituellement de l’autre côté des remparts de la bulle, ont été sélectionnés en fonction de leur degré d’agressivité. Ces créatures font d’excellents bonus d’arènes : ne craignant ni peur, ni douleur et qui n’éprouvent pas une once de pitié envers leurs proies lorsqu’elles les déchiquettent sauvagement. Mais le sadisme de ces organisateurs ne s'arrête pas là. Au contraire afin d'augmenter la difficulté à un degré supérieur, qui a t-il de mieux que de provoquer des dégradations climatiques ? Une chaleur cuisante et insoutenable ou encore une tempête de neige vous brûlant les poumons : rien n'est assez beau pour assouvir les pulsions de tous ces spectateurs avides de barbaries.

Cet affrontement, réputé pour être le plus long et le plus éprouvant physiquement, peut durer plusieurs jours, le plus long d’entre eux ayant duré trois semaines.