La nature, une des plus belle chose sur Terre, alors pourquoi l'avoir détruite ? Ca, Mia Ni ne le comprendra jamais, mais que voulez vous, il est maintenant un peu tard pour changer les choses. On était le week end, plus précisément un samedi et la bulle était passé en mode été. Ce qui était assez agréable parce qu'il pleuvait peu et il faisait agréablement chaud. Il était annoncé que cette journée allait être très chaude, Mia Ni avait donc sortie son short et débardeur, elle allait pouvoir montrer ses petites gambettes toutes blanches. Elle attrapa le livre qu'elle était entrain de lire sur sa table de nuit, il ne faut pas le dire mais elle l'avait subtiliser à la bibliothèque, maintenant, on ne lisait que sur des machines, mais elle aimait tellement l'odeur des livres et sentir les pages se tourner. Elle le rangea dans son sac, avec son maillot, elle n'était pas encore sûre, mais elle avait bien envie de se baigner. Elle mit des chaussures et appela un taxi. Elle sortit sur son balcon et attendit. Le taxi s'arrêta, elle monta et indiqua les jardins. Elle s'installa confortablement sur la banquette, il n'y avait plus de ceinture dans les voitures, on n'en avait plus besoin, sauf peut être le conducteur... Mais les accidents étaient devenus très rares, elle avait lut une fois qu'avant les accidents de la route était très fréquent ! C'était surement parce que maintenant les voitures voilaient qu'il n'y avait plus d'accident.

Leonis n'était pas à la maison, il était partie avant qu'elle ne se réveille, elle avait tout de même trouvé son petit déjeuné de prêt, elle était peut être nulle en cuisine mais elle savait se faire un déjeuné tout de même ! Mais elle aimait quand son frère lui faisait à manger, elle avait beau se plaindre, elle appréciait toujours ses tartines et son jus. Elle aurait aimé lui souhaiter bonne journée, mais il n'avait apparemment pas eu le temps de la voir, ou simplement avait il voulu la laisser dormir.

Le taxi s'arrêta devant les jardins, Mia Ni passa sa carte et paya le trajet, elle ne regarda même pas le prix du trajet, elle avait tellement de 0 sur son compte qu'elle ne comptait plus. Elle entra dans les jardins, c'était totalement différent du reste de Hëilisah, comme si on entrain dans un autre monde. Il y avait quelques plantes vertes dans la ville, mais pas de gazons, n'y de grands arbres. Les laboratoires avaient vraiment bien travaillés pour conserver un pareil endroit. Les arbres et plantes étaient évidemment planté par les hommes et très bien entretenu, il n'y avait rien de sauvages dans ces jardins, mais c'était ce qui était le plus proche de la nature dans tout Hëilisah. Mia Ni aimait bien se trouver un endroit au calme pour lire, un endroit où personne ne la trouverait, elle en avait plusieurs, mais aujourd'hui, elle voulait se rapprocher du lac. Elle croisa des joggeurs et des familles se promenant, tous très bien vêtu, il n'y avait presque jamais de pauvres dans le parc, ils n'avaient pas le temps de venir peut être....

Elle arriva au niveau du lac, elle passa entre quelques buissons et s'installa dans un petit endroit près de l'eau entouré d'arbre et de buissons, empêchant les gens de la voir. Elle enleva ses chaussure et s'assis sur le gazon, à environ un mètre le gazon se transformé en sable, puis en eau. Tout était calme, des bruits d'oiseaux résonnaient même si c'était des bruits d'ambiance, elle n'avait encore jamais vu de véritables oiseaux sauvages. Elle s'installa et commença à lire. Ce n'était pas un livre d'aventure, où qui comptait combien Kwang Yeon était extraordinaire et ce qu'il avait put apporter à la ville, non, c'était un livre d'Histoire, comme on en a à l'école. Mais celui ci datait déjà de 200 ans, il racontait comment vivant les gens, c'était à peu près à cette période que les bulles furent construites. Après quelques minutes, Mia Ni finit par s'endormir, bercé par le bruit des vagues et des oiseaux.

Un bruit d'éclaboussement se fit entendre, elle se réveilla en sursaut, la lumière était plus éclatante, il devait surement être le milieu de l'après midi, un coup d'oeil sur sa montre et se fut confirmé. Elle aimait était arrivé le matin, vers 11h et maintenant il était 15h ! Elle avait dormit si longtemps ! Elle se rappela alors le bruit et releva la tête vers l'endroit d'où il provenait.

Elle avait fait une bonne sieste, pas de rêves, pas de cauchemars, ça faisait quelques temps qu'elle n'en faisait plus. Avait elle grandit ? Ou était ce simplement parce qu'elle était heureuse ? Elle avait quelques problèmes encore, mais elle les acceptait. Même le fait qu'elle soit une vëoht elle commençait à l'accepter, évidemment, elle n'était pas encore prête à le crier sur tous les toits. Mais elle avait finalement accepté qu'elle ne pouvait rien faire à sa nature, ça avait quand même prit 10 ans.... D'un certain côté elle enviait ces vëohts pauvres, ils pouvaient montrer leurs vrais natures. Elle revenait tout de même à la réalité, elle avait la chance d'avoir un père riche, directeur des divertissements en arène qui la protégeait. Si seulement elle était comme son frère, une simple humaine... Elle devrait peut être lui dire qu'elle était une vëoht... mais comprendrait il ? La rejetterait il ? Non, surement pas... Par contre, il ne comprendrait pas pourquoi elle ne lui avait pas dit, il se sentirait blessé, ce serait son cas à elle, s'il gardait un tel secret. Non, elle devait chasser ces idées moroses et penser à des choses plus joyeuses. Comme le parc !

Elle s'était donc réveillée à cause d'un éclaboussement dans le parc, vu qu'il n'y avait aucun 'réel' poissons mais seulement des hologrammes, ça ne pouvait être un animal... C'était donc autre chose, ses livres parlaient parfois de monstres marins... Mais les monstres marins ne sont pas dans des lacs artificiels, si ? Peut être qu'il y avait de nouveaux monstres ! Il y en avait tellement en dehors de la bulle, ils auraient très bien put passer par les canalisations et s'infiltrer dans le lac ! Non, ce n'était pas possible, mais à quoi pensait elle, elle était vraiment débile des fois. Elle lança quand même un regard discret aux eaux. Elle ne vit rien en premier lieu, mais en attendant quelques secondes, elle vit des bulles, puis quelqu'un sortir de l'eau. C'était un garçon, alors qu'il nageait, il se tourna vers elle.

-Ah pardon ! Excusez-moi je ne voulais pas vous déranger !

Avez-t-elle l'air si vieille pour qu'on la vouvoie ? Il avait pourtant l'air d'avoir à peu près son âge. Il se tourna et sortit un peu de l'eau ? Elle ne voyait pas trop ce qu'il faisait, mais elle aperçut d'étrange marque dans son dos. Elle était bien élevée et ne posait pas de questions à des inconnus, surtout quand il s'agit de marque qui ressemble à des cicatrices. S'il ne voulait pas la déranger, il ne semblait pas vouloir partir non plus, peut être voulait il simplement faire le beau dans l'eau à faire des plongeons et devait elle l'applaudir. Il pouvait rêver, elle n'était pas de ce genre, c'était plutôt elle qu'on devait applaudir.

-Tu peux montrer tes muscles un autre endroit si tu ne veux pas me déranger.

Elle sourit d'un air narquois, ce n'était peut être pas la phrase la plus gentille qu'elle avait dans son vocabulaire, mais elle trouvait ça assez drôle de l'embêter. Elle passa ses bras autour de ses genoux pour les rapprocher de son torse, elle enfonça ses pieds dans l'herbe. Elle sentit alors quelque chose sur sa joue, elle passa sa main dessus et sentit de l'herbe. Elle avait des brins d'herbes qui étaient resté accroché à sa joue, elle les enleva rapidement en rougissant. Ca cassé assez sa crédibilité, elle regarda le jeune homme pour vérifier qu'il n'avait pas remarqué.

Alors qu'il partait à nouveau, elle lui fit une petite réplique pour l'embêter et le faire se retourner. Ce qu'il fit, il semblait surprit, apparemment on ne lui parlait pas comme ça tous les jours.

-Hein ?! Mes… muscles ? En quoi je te montrerais mes muscles vu que je n’en ai pas ? Et pour ta gouverne je suis sorti, parce que j’avais un problème avec mes marques. Ça te pose un problème ?

Ses marques ? Il devait surement parler des cicatrices dans son dos, genre on a un problème avec des cicatrices, il disait ça pour qu'elle le croit. Il faisait juste son beau, c'est tout, pas besoin d'inventer une histoire de problèmes avec des marques. Elle voyait très bien qu'il n'était pas un bodybuildé, mais il y avait tout de même un peu de muscles et connaissant les garçons, ils n'hésitaient pas à les exhiber. Si les filles faisaient pareil en montrant leurs poitrines, on ferait également des commentaires, non ? Elle ouvrit la bouche mais n'eut pas le temps de répondre, il était repartit en plongeant. Zut, elle avait perdu son amusement, bah, c'était pas grave, elle trouverait autre chose à faire. Elle reprit son livre et le regarda. Ce fut à ce moment là qu'elle se rendit compte qu'elle avait de l'herbe sur la joue où elle avait dormit, elle devait surement avoir la trace également, elle l'enleva rapidement.

-Tu crois pas que l’herbe sur ta joue et dans tes cheveux ça casse un peu ta crédibilité ?

Elle sursauta, il était de retour, le gars aux marques qui ont un problème et qui n'a pas de muscle. Il l'avait vu avec l'herbe sur la joue et tout.... Zut, elle passa ses doigts dans ses cheveux pour enlever les brindilles qui était restées. Il y en avait pas mal, elle ferait plus attention à son apparence avant de rires des autres. Mais ce n'était pas méchant ce qu'elle avait fait..... Elle bouda et dit :

-Oui et ben, moi au moins, je ne fais pas sursauter les gens comme ça....

Elle lui tourna le dos, c'était assez immature, surtout qu'elle n'avait que des buissons à regarder de se côté là. S'en rendant compte, elle retourna à nouveau, le garçon était toujours là à plat ventre sur le sable.

-Qu'est ce qu'il y a ? J'ai encore de l'herbe dans les cheveux ?

Elle le regarda d'un air faussement paniqué et se toucha les cheveux, puis rigolât. Il fallait savoir rire de soit même n'est ce pas ? Faisons maintenant des présentations formelles et des excuses.

-Désolé, je pensais être seule dans mon coin, d'habitude, il n'y a jamais personne par ici. Je me présente, je m'appelle Roy Mia Ni

Elle lui tandis la main comme on faisait.